La Commission fédérale des communications a prohibé, vendredi dernier, la vente de tout nouveau produit sur le sol américain à plusieurs firmes chinoises.

Le décret vise des entreprises considérées comme posant une menace à la sécurité nationale des Etats-Unis et concerne la vente de tout nouveau produit sur le sol américain, en ne permettant plus l’obtention d’autorisation de mise sur le marché. Il concerne Huawei et ZTE, déjà soumises par le passé à des règles équivalentes, ainsi que Dahua et Hikvision, qui fournissent des équipements de vidéosurveillance, et Hytera, spécialisée dans les équipements radio. Les produits déjà autorisés par la FCC continueront cependant de l’être pour l’instant. Le régulateur réfléchit par ailleurs à réétudier les autorisations déjà accordées ainsi que les procédures de révision des interdictions annoncées. L’administration Biden a adopté une ligne ferme face aux équipementiers chinois de télécommunications, soupçonnés d’espionnage au profit de Pékin. En mai 2020, le gouvernement Trump avait imposé aux sous-traitants de Huawei de demander une autorisation pour utiliser des composants américains, bloquant de fait la fourniture à l’équipementier de produits fabriqués par des sociétés basées aux Etats-Unis. La décision avait pénalisé l’activité du groupe, notamment dans les smartphones où Huawei a quasiment disparu du marché.  En mars 2021 Huawei, ZTE, Hytera Communications, Hangzhou Hikvision Digital Technology et Dahua Technology ont été classé sur une liste noire d’entreprises faisant peser « un risque inacceptable » pour la sécurité nationale des Etats-Unis. Cette volonté d’interdiction avait suscité des inquiétudes parmi les petits opérateurs télécoms, qui sont les seuls à utiliser des équipements Huawei et ZTE dans leur réseau.

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